création 2013 pour 7 danseurs
Durée : 1h20
L’ombre de Zao l’ennuie, elle reproduit exactement les mouvements qu’il fait et ne prend jamais d’initiative personnelle, cela finit par lui peser et il se fâche avec elle. Durant leur dispute, Zao se bat contre son ombre et croit l’avoir tuée en se détachant d’elle.
N’ayant plus d’ombre, Zao n’a plus de repère dans l’espace pour savoir si son corps est réellement en mouvement. Alors il décide de partir à la recherche de son ombre afin de se réconcilier avec elle.
Son voyage l’amène à découvrir qu’il existe un pays des ombres où l’on peut acheter celle que l’on souhaite. Il en essaye plusieurs, mais aucune autre que la sienne ne peut lui convenir.
On lui indique alors le pays des marionnettes où il se rend. Mais dans ce pays-ci personne n’est libre de ses mouvements et quelle que soit la marionnette qu’il rencontre, il sent bien qu’elle est manipulée et que quelqu’un d’autre commande à sa place.
Il poursuit son voyage et entre dans le pays des images vidéo. Il se rend compte que dans cette contrée les histoires sont écrites d’avance, qu’on ne peut rien décider de changer soi-même et que le cadre de ce pays qui n’a que deux dimensions est trop étroit.
Plus tard, dans un pays voisin, celui des dessins animés, il apprend que l’on peut très bien se créer soi-même une ombre. Seulement voilà : Les ombres que l’on dessine s’anime toute seules et deviennent incontrôlables. Une ombre qui possède une âme, cela vous mène à la folie.
Fatigué par tant de recherches qui ne mènent à rien, Zao finit par renoncer à sa quête et décide de rentrer chez lui, où, triste et découragé, il découvre que son ombre l’attendait en boudant.
Durant son périple, Zao aura appris qu’il n’y a pas de vie sans lumière, qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, et donc qu’il ne peut y avoir de vie sans ombre.
Un conte initiatique dansé qui pose quelques questions fondamentales : Peut-on se détacher de ce que l’on est vraiment ? Peut-on vivre contre sa nature, contre-nature, contre la nature, sans perdre ses repères et sans finir par se perdre soi-même ?
FORME GÉNÉRALE
Ce spectacle prendra la forme d’un conte initiatique dansé. Son déroulement sera donc celui d’un parcours, d’une quête, celle d’un homme à la recherche de cette force étrange qui le pousse à se mouvoir.
PROPOS ARTISTIQUE
L’homme cherche depuis toujours à (se) donner une représentation de son propre corps en mouvement, de sa propre image. Il cherche à la fois à la comprendre, à l’apprivoiser, à la mettre en scène. Comment représenter aujourd’hui cette recherche continue du prolongement de soi, notamment à travers la danse ? Faut-il absolument que le mouvement ait un sens ?
MOYENS
Plusieurs disciplines seront convoquées. Le but étant de mêler les arts, mais au service de la danse, de proposer un spectacle où l’on se demande comment tout ça est possible mais où l’on se laisse porter par la poésie des images et le croisement un peu fou des performances techniques.
Chorégraphie : Abdennour Belalit et Martine Jaussen
Distribution : Abdennour Belalit, Sithy Sithadé Ros, Laurent Kong A Siou, Vadim Ladyka
Giulia Zingariello, Eve H, Mickael Arnaud
D’après un conte original de : Frédéric Kocourek
Création Musicale : Julien Thomas
Scénographie : Barbara Creutz / Décor : Atelier Actes 48
Animation et Conception graphique : Marie-Clémence Gauthier
Création lumière : Laurent Schneegans
Régie lumière et vidéo : Stéphan Avenas et Lionel Henry
Vidéo et Conception Images : Etienne Auger
Costume : Gisèle Madelaine
Marionnettes : Emilie Valantin
Photos : Renaud Vezin / Cie Alexandra N’Possee
COPRODUCTIONS Cie Alexandra N’ Possee / L’Espace Malraux Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie / Le Train Théâtre de Portes-Lès-Valence / Valence Agglo Sud Rhône-Alpes / Le CCN de la Rochelle / Le Point d’Eau à Ostwald / Le CCN de Créteil et du Val-de Marne/Compagnie Käfig / L’Espace Montgolfier de Davézieux / Le Pôle Culturel La Mégisserie de Saint Junien / La Maison des Arts de Thonon-les-Bains / Institut français de Saint Petersburg (Russie)