Restituer dans sa vérité quelque chose qui a presque disparu et dont il n’existe plus que des éléments ou des témoignages. Il s’agit de reconstituer dans son état originel l’identité d’un individu à travers trois éléments qui le composent, trois formes, trois états, trois danseurs, trois duos. Repartir de liens tisser, d’un corps qui a vécu, d’un esprit qui a assimilé pour aller vers l’éventuelle, le possible.
Cet triptyque de duos “Essence”, “Zig Zag” et “Chutchutchute” est un seul thème traité sous trois angles différent.
ESSENCE
Laisser derrière soi ces idéaux, principes et convictions ? Des pensées qui nous construisent, nous guide ou dirige. Penser de l’autre ou penser de soi. Comment concilier ces contrastes et parallèles ? Etre soi avec toute son histoire, sont vécu et sa place.
CHUTCHUTCHUTE
Vivre c’est accepter les chutes, celles où nous entraînent les déceptions, les épreuves et les défaites. Chuter, c’est accepter les leçons qui nous instruisent sur notre capacité à être au monde, à nous transformer pour le changer. A partir de la chute, il s’agit de se construire, de se reconstruire, vers le haut, le vertical. L’échec n’est pas la chute mais le fait de rester à terre.
ZIG ZAG
L’espace des errances en solitaire, de la déchéance mais aussi de la rencontre. Autour de cette place assise se raconte une histoire de famille et la nécessité de se confronter à l’image. Chercher, dialoguer avec l’absence grandissante. Le duo souligne les allers-retours entre rejet et appropriation d’une histoire. A ces paroles muettes et ces liens invisibles se substitue une danse tendrement virile.
Chorégraphie : Abdennour Belalit
Interprétation : Alexandre Sanavixay, Ludovic Lacroix, Abdennour Belalit
Lumière : Djamel Ayad
production : cie Alexandra N’Possee